A l’IUT, en première année, on a eu des cours de « Communication ». En somme, c’était des cours de français, certes très intéressants mais surtout utiles à faire prendre conscience que le niveau de français des français n’est plus ce qu’il était (sans blague! XD je vous apprend un truc, là! non?!).
Moi même je sens les lacunes et l’écart qu’il y a entre mon français et celui (sans aller chercher bien loin) de mes parents!
Pourtant, j’ai eu cette bonne et surprenante surprise lors d’un devoir de 2h. Nous devions rédiger un essai à partir d’un texte sur Internet. Pour une fois, les idées ont fusées et j’ai su les organiser. Je me suis régalée quoi! XD
Voici donc la bête, qui été accompagnée d’un 18 corrigé en 19 et de cette note de la professeure « et pourquoi pas! merci pour ce devoir bien construit, bien écrit. Une bouffée d’air! »
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Internet fait couler plus d’encre qu’il n’en utilise. Du courrier aux achats, en passant par les cours, le tout en ligne, internet occupe une bonne partie de notre quotidien moderne.
Mais cet outil n’est-il que facilités et libertés ? Ne nous expose-t-il pas à de nouveaux risques ou à des dangers dont nous avions appris à nous protéger ?
Internet tend à être reconnu comme outil d’information et de communication. Mais il a, comme chaque outil, ses défauts et ses limites, même avec un mode d’emploi.
Depuis l’arrivée d’internet dans les foyers, le petit Robert prend la poussière. Les dictionnaires, les encyclopédies sont consultables d’un clic. Finies les heures passées dans cette immense et sombre bibliothèque à parcourir les livres de cette pile interminable pour vous entendre dire : « Ce livre a déjà été emprunté, revenez dans une semaine. ». Fini. Maintenant on « tape » sur Google qui cherche (et trouve) pour nous, on demande à Wikipédia et le trésor d’information se révèle à votre regard reconnaissant. Petit bémol tout de même, la source quasi-intarissable d’informations de « Wiki » n’est autre que ses utilisateurs. Ainsi l’information risque d’être faussée. Qu’importe, d’autres utilisateurs peuvent corriger et les sites web sur le sujet ne manquent pas. De même pour les sites de vente en ligne qui sont légions : Ebay, Amazon, Vente Privée, etc. La banque aussi, s’informatise. Les comptes sont consultables en ligne, certaines banques n’ouvrent même que sur internet, comme Bousorama Banque. La météo aussi : on attend plus que le présentateur ai fini sa parlotte. Trois clics et vous connaissez le soleil, la températue et les vents qui dicteront votre tenue du jour.
Tout va plus vite. La célébrité : de Kamini à Justice, ils se sont fait connaître par internet. Peut-être pas pour très longtemps, mais ils ont leur quart d’heure de gloire, qui, sait-on jamais, pourrait devenir demi-heure. Ou plus. N’oublions pas les pubs qui foisonnent sur les pages web, permettant de les financer. Ou les blogs qui ont permis aux hommes politiques de se rapprocher d’un nouvel électorat.
Oui, sur internet tout va très vite. Trop vite. Les informations privées ne le restent pas longtemps. Pour peu que vos « ennemis » aient un accès internet, vous pouvez dire adieu à votre vie privée. Tout comme vous pouvez dire adieu à votre compte en banque si vous avez à faire à des pirates informatiques doués. Soit, la sécurité informatique est de plus en plus développée. Mais s’il y a un besoin de sécurité, c’est bien qu’il y a des risques. « Il n’y a de caractères ineffaçables que ceux que la nature imprime. » disait Rousseau dans l’Emile. Mais il n’avait pas prévu internet. Certs l’informatique à permis la sauvegarde de documents anciens voués à la disparition par l’usure. Mais Laure Manaudou, elle, aurait bien aimé que ces 227 000 sites où s’étale son intimité partent en poussière. Il faut dire, derrière son écran on est bien, calé sur son tabouret, on se sent en sécurité. Ainsi les esprits malveillants n’hésitent plus. Ils escroquent, ils arnaquent, ils diffusent pour le voyeurisme, pour l’argent.
Les plus jeunes se trouvent ainsi exposés aux dangers dont les protégeaient leurs parents, sites pour adultes, pédophilie, etc. L’effeuillage va aussi plus vite : que ce soit de la vie privée mais aussi des corps. Comme ces jeunes filles, les Suicide Girls, qui malgré la dimension artistique, se retrouvent de moins en moins vêtues devant l’objectif. Un des risques dont on parle peu et qui est pourtant bien réel est la dépendance à l’internet, une vie coupée de la société vivante, une vie par correspondance.
Internet est un outil créé par et pour l’Homme. Ainsi y retrouve-t-on ses vertus et ses vices. Et malgré les risques non négligeable auxquels il nous expose, il reste une formidable technologie de communication.
A l’heure où le Monde s’éveille aux dangers du web et aux effets de la modernité sur l’environnement, ne pourrait-on, même un tout petit peu, douter de l’avenir d’internet ?
Joli début…
Merci.