Me voilà devant ma copie.
Pendant que les autres remplissent des pages, je constate ma propre ignorance scolaire et je ne peux que m’en blâmer.
Je me demande alors ce qu’aurait été la situation si je savais mon cours.
Je remplirais moi aussi des pages, ou pas tellement, mais surtout, je serais satisfaite de moi-même.
Et surtout, surtout! J’aurais l’accès à un nombre à deux chiffres sur mon bulletin de notes!
Une chose cependant ne changerait pas.
Ce sentiment que je me permet d’appeler « de Panurge ».
Oui, un sentiment de Panurge.
Les moutons, ça vous parle?
Je suis là, parmis ces moutons qui recrachent gentiment et bien comme il faut l’herbe qu’on leur a demandé d’ingurgiter – gentiment et bien comme il faut.
Dix minutes avant la fin de l’interrogation, j’écris ceci. Plus des énormités sur ma feuille (verte, la feuille… quelle idée! N’a-t-on pas le droit de se corriger en toute discrétion? Le blanco sur du vert, du rose ou du jaune… n’avons-nous pas le droit à l’intimité de l’auto-correction? )
« On ne sait jamais : qui ne tente rien n’a rien! »
Ils apprennent et recrachent sans se poser de questions.
Je me pose des questions sans apprendre et encore moins recracher.
…
…
Je sais ce qu’il me reste à faire, n’est-ce pas?
19/20 pour la rebel’itude et le « gentiLLEment » (à blanchir…) mais peut encore mieux faire en suivant les moutons de temps en temps ;)))
Je vois que les bonnes habitudes de l’éducation nationale n’ont pas changées… va falloir que TipEx se mette à la page, enfin, au vert correcteur 😉
bon t’as raison, ça fait ancien mais ça existe 😉