Voici un texte dont je reste insatisfaite…
Il s’agit d’un devoir sous forme de mini-journal. Nous avions le choix du sujet. L’idée étant la totale prise de position, contrairement aux textes neutres qu’on nous demandait jusqu’ici.
J’ai choisis le thème de l’artisanat de luxe car je voulais un sujet léger, exit les études socio-politico-économique prise de tête qui correspondent à notre domaine de gestion de l’entreprise. Je pensais aussi intéresser mon binôme. Résultat, celui-ci reste persuadé que le luxe c’est du made in China et que c’est le grand méchant loup qui pollue la planète et ruine les pauvres…
Enfin, j’aimerais des critiques sur cet article. J’ai besoin de recul… et certainement de plus d’organisation… de plus je ne peux pas dépasser cette longueur de texte.
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De l’Art et du Luxe
Ici, pas de « blingbling ». Mais le Beau. Le Beau dans l’aspect d’un objet, en sa qualité et en son histoire. Toute une âme. Quelque part dans un recoin, l’artiste a apposé sa marque personnelle… De la main de l’artisan, naquit l’objet de luxe.
Car l’artisanat de luxe c’est, avant tout, de l’artisanat. Oui, madame ! Oui, monsieur ! Et même de l’art. Le savoir-faire en fait poussé à sa perfection.
Et malgré son image futile – certes le mot « luxe » lui-même est lié à la futilité – la qualité de l’artisanat de luxe vise la durabilité. Un bijou de haute joaillerie doit pouvoir se passer de génération en génération. De même qu’un sac, un stylo plume ou une montre. Un bracelet en argent massif va se patiner et garder son caractère, de mère en fille. En ce sens, l’artisanat de luxe rejoint les idées actuelles de développement durable : garder un objet pour des générations. C’est « inutile », mais ça reste. Et c’est beau.
Les maisons de luxe elle-même ont pour but le « développement durable ». Elles se doivent de s’adapter à l’air du temps en conservant leur âme. Elles sont en recyclage constant sans pour autant changer radicalement d’image.
La haute couture de Dior, de Chanel ou d’autres, a un caractère propre, une touche indissociable du nom de la marque. Un créateur prenant la relève ne peut se permettre de totalement redéfinir la marque, mais il la fait toujours évoluer.
Ces maisons ont influencées leurs époques et accompagnées les grands évènements des siècles. Elles sont, par exemple, témoins et acteurs de l’émancipation des femmes.
On retrouve même certaines maisons du luxe parmi les entreprises Hénokiennes, ces entreprises de plus de 200 ans. On y compte la soierie française Jean ROZE, depuis 1650, l’orfèvre Mellerio dits Meller, depuis 1613, les liqueurs DeKyuper, le producteur de tissus italien Lanificio G.B. Conte et même Hoshi Ryokan, une auberge traditionnelle japonaise – un endroit de luxe au Japon – depuis 718 !
Mais où commence le luxe dans l’artisanat ?
Certainement lorsque l’artiste est rodé. Lorsque le savoir-faire acquiert un tel pointillisme et une telle âme que sa valeur revêt sa préciosité. Le luxe peut même devenir une motivation sociale.
Même si la définition du luxe est parfois floue, le critère pour une entreprise reste d’être fidèle à ses origines, à sa personnalité, d’offrir le Beau et d’établir une véritable relation avec sa clientèle.
La maison Hermès a récemment donné l’occasion à ses clients de voir ses artistes à l’œuvre.
Ambiance feutrée à la boutique.
Le cœur bat. Le fil perce la peau. Le ballet commence. Un fil par-dessous, un par-dessus, ils s’entrelacent en un même point, enfermant dans une étreinte solide les deux pièces de cuir. La couture prend le temps qu’il faut : le geste est sûr, la technique précise, le résultat d’une solidité à toute épreuve – surtout celle du temps.
Dix-huit heures de travail plus tard, la pièce est née. Les femmes la porteront fièrement au bras. Elégant et intemporel. Le classique sac Kelly de Hermès.
La maison continue de ravir les femmes – et les hommes – de ses objets de cuir, d’argent, d’or, de soie et de cashmere.
Il était une fois, l’Art…
Anouk Surmenian
Sources : http://www.henokiens.com/
ben… je m’incline. et pi je repasserai pour les critiques hein…