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Le théâtre. Qu’est-ce que j’y connais moi ? Le théâtre contemporain, encore moins. Le théâtre contemporien, c’est pas à la télé, ça ? Sur les chaines allemandes, où de toute façon je comprends pas un broc de ce que ces bonshommes et ces bonnes femmes, se tordant dans tout les sens, se racontent… Et puis là ca m’a pris. Allez savoir. L’affiche, peut-être, Le titre sans doute. Et puis j’étais de passage à Paris. L’Intemporelle. Une femme mode boule à facette. Ca me rappelle vaguement quelqu’un. Et me voilà, un peu au hasard, sur les bancs de ce petit théâtre taille humaine, devant ces femmes, si familières et inconnues, si proches et lointaines, humaines aussi. Leurs mots me prennent par surprise. Par derrière même. Ils viennent, s’explosent sur les rochers de la réalité, là où ça fait mal, là où ça fait du bien, là où ça chauffe, ça brûle, là où on se reconnait. Où je me reconnais. Bam ! Dans ma figure ! Et la folie suave de cette femme hors du temps, qui se cherche et peut-être se trouve. Et ces éclats d’elle-même. Ces éclats de moi-même. C’est beau, c’est rythmé, ça me parle. L’Intemporelle. Elle, je suis pas sûre, mais moi je m’y suis retrouvée. Et elle, elle aura au moins réussi à retrouver mes larmes, ces petites coquines qui steak haché dans mon coeur d’ado en maturation. Une pièce bouleversante de folie désespérée d’où né un espoir désespérant.

Attention, texte inspiré par la profonde mauvaise volonté de certains employeurs à donner leur chance aux jeunes… Je pourrais également mentionner la encore plus profonde mauvaise volonté de l’Etat à simplifier l’embauche et surtout la « désembauche1 » et à chasser ce brouillard-purée-de-pois que constituent les différents contrats et les charges salariales associées… Mais je vais tourner sept fois ma langue dans ma bouche (sisi, dans MA bouche ! Bande de pervers !) et laisser le débat sur la destruction créatrice d’emploi aux invités de C Dans L’Air.

Je vous prie donc de bien vouloir pardonner ce texte sans queue ni tête auquel j’ai tenté de donner une pseudo-structure plus ou moins bringuebalante… Et comme dirait un illustre philosophe inconnu2 :

Parfois je trouve les bons mots,
Parfois je ne pense même pas ce que je dis,
Souvent je dis très mal ce que je pense… 

De la Recherche d’Emploi à la Recherche d’Avenir

L’orientation… Ou plutôt l’Orientation.
En fait, on devrait dire la Désorientation.
Honnêtement, combien de personnes en « sortant du bac » savent ce qu’elles veulent faire? Comme métier? Pire, comme études?
Comment se projeter 10 ans en avant, médecin ou avocat entre New York et Paris lorsque vous en êtes à vous demander si vous séchez ou non ce cours d’Histoire Géo pendant lequel même le prof menace de s’endormir ?
Si on ne vous parle pas des métiers que porte ce monde et des milliers de formations existantes, vous êtes supposés faire quoi ? Les inventer ?
Et lorsque vous avez enfin une vision approximative et très superficielle (mais ça, on ne l’apprend pas avant le Chapitre 3©Disney) des activités professionnelles existantes ou en devenir, vous faites comment pour choisir le métier pour lequel vous allez passer cinq années de votre vie ou plus dans d’interminables études ? Plouf-plouf !

Croyez-vous qu’il y ait un métier pour lequel on soit fait? Il y en a une pléthore qui me conviendrait.
Le métier en lui-même n’est pas un problème, oh non! J’ai des centres d’intérêts par dizaine,  je n’ai qu’à piocher.
Non, mon souci ce sont les moyens d’accéder à ce métier.
L’expérience. Vous en avez vous de l’expérience? De l’expérience dans quoi d’ailleurs?
Le hachage menu de surimi? Tout le monde fait un peu de cuisine (roh, allez ! Vous avez déjà coupé une tomate, non ?)
L’addition et la soustraction des sous qui rentrent et qui sortent? Mais oui, vous savez, quand vous vous décidez enfin de trier tout ces tickets de cartes bancaires qui trainent dans votre porte-monnaie depuis 2 ans. Et pour tous les autres, il y a le Monopoly ! Vous voyez bien que vous savez faire !
Le rangement et l’étiquetage de boites à chaussures? Oui, je me souviens de ma pointure et du prix de ces talons-made-in-china-rouge-pétasse-que-j’assume-très-bien-merci.
Ou de l’expérience à dire « Bonjour » ou « Oui » aux clients?

Aaah… Bonjour Madame. Bonjour Monsieur. Oui Madame. Oui Monsieur. Certaines personnes sont gênées de dire ça. C’est contre nature. Elles crispent leur visage en un sourire hypocrite qu’elles espèrent convaincant. On n’a pas gardé les cochons ensemble, que j’sache !

De l’Optimisme Irréel à une Réalité Optimiste

« Bonjour ».
Souhaiter une bonne journée. On y pense plus.
Qui pense encore « J’espère sincèrement que vous passerez une bonne journée aujourd’hui, demain et après-demain et tous les jours de votre vie et que à chaque fois que vous entrerez dans mon magasin, votre journée sera baignée de lumière et de joie, malgré le froid, la pluie, la solitude, la pauvreté, les aléas de la vie et ce, même si vous n’achetez rien, parce que Madame, vous êtes belle, Monsieur, vous êtes beau, et je vois sincèrement quelqu’un à aimer en vous. »

Bon.
Soit.
Personne ne pense réellement comme ça.
Pourtant, ça existe. Pas forcément des gens qui pensent comme ça, bien sûr !
Mais des gens qui sont sincères et qui vous donnent l’impression qu’ils pensent ça, et cela éclaire un peu votre journée et plus tard, même si vous ne vous souvenez ni de qui, ni d’où, il vous reste un sentiment que peut-être, quelque part, un jour, tout de suite, demain, l’année prochaine, dans 10 ans, vous serez heureux, vous avez été heureux, vous êtes heureux. Et que même si un jour vous oubliez que vous avez été heureux alors vous vous souviendrez que c’est possible d’être heureux.
Les poètes, les romantiques, les écolos et les porteurs d’une cause quelconque appellent ça « l’Espoir ».
Les hommes d’affaires, les cadres sup’, les patrons, les DRH et la plupart du commun des mortels (sans rancune pour les poètes, les romantiques, les écolos et les porteurs d’une cause quelconque) appellent ça « l’Optimisme ».
Appliqué à la vie de tous les jours c’est un peu pareil, même si ça reste différent.
Mais l’idée est là.

« Oui Madame », « Oui Monsieur ».
Réponse mécanique et programmée.
Histoire de gagner sa croûte. Faut bien boire de l’eau avec son pain sec.
Et ce « Oui » ! Qu’il est réticent !
« Non » vous semble-t-il plus aisé à prononcer ? Il donne de la force peut-être ? Du caractère ?
Alors c’est pour ça que vous dites toujours « non » ?
Oh bien sûr, il ne faut pas toujours dire « Oui ».
Mais pourquoi est-ce toujours « Non »? Jamais de petit « oui »? Ou, sans allez jusque là, un petit « peut-être »? Peut-être qu’elle a ses raisons. Peut-être qu’elle n’est pas une catin. Peut-être qu’il essaye de tout son pouvoir de faire quelque chose. Peut-être que ça ne me regarde pas. Peut-être.

Ah, voilà.
J’y suis.
La différence entre l’optimisme et l’espoir.
L’espoir c’est le « peut-être ».
L’optimisme c’est le « oui » mais c’est aussi le « peut-être ».

Oui, ok, mais! Et la réalité? Le réalisme dans tout ça?

Mais enfin! Il est là le réalisme! Là, là! Dans l’espoir, l’optimisme, le pessimisme, la remise en question, le « oui », le « peut-être », le « non ».
Oui, mais attention! Il s’agit là d’un réalisme réel! Pas le pseudo-réalisme des médias accusateurs qui donnent, sous couverture du droit à l’information et avec un pessimisme désolant, la vie d’êtres humains en pâture à une population avide et ignorante (ouh la belle phrase emportée).
Non, le véritable réalisme. Qui ne voit pas tout blanc, mais qui ne voit pas non plus tout noir. Celui qui voit, ou du moins qui cherche à voir, la réalité des faits, des êtres, des pensées, l’acceptation des choix des autres tant que ceux-ci ne nuisent pas à la liberté d’autrui.
Et qui admet.
« Oui, après tout, pourquoi pas, c’est possible. »
C’est possible.
Il est possible, et même probable que je sois faite pour un nombre conséquent de métiers.
Alors pourquoi, pourquoi personne ne semble penser pareil et ne semble prêt à me transmettre son expérience?

De l’Egocentrisme Utile

Arrêtez d’y croire.
Les gens ne croient pas en vous.
Ou ils sont si rares à le faire. (Ah ! Il faut toujours sauter la main tendue ! Des fois qu’il y en ait un comme ça qui passe !)
C’est pour ça que VOUS devez croire en VOUS-MEME.
Suffisamment pour deux.
Et même suffisamment pour toutes les personnes qui vous fermerons la porte au nez.
Vous n’aurez qu’à rentrer par la fenêtre.
A condition de la trouver.
Mais si vous-même ne croyez pas en vous, si moi-même je ne crois pas en moi, alors personne ne le fera.
Car je suis la première personne en qui je dois croire.

 

1 Qui a lancé la recherche « désembauche » sur Google ? Levez la main ? Ahah !
PS : OMG ! O_o J’avoue, j’ai lancé la recherche… Mais, des gens utilisent ce mot !? Arrêtez les gens ! Ou mettez-le entre guillemets ! Ce mot n’existe même pas !

2 Nan, vous y avez cru aussi ? Levez la main ceux qui ont fait la recherche ? Ahah !x2

En tapant « De l’utilité de l’inutile » sur Google, vous vous rendez compte que, de un, oui, « inutile » prend bien un « e » et de deux, qu’un type appelé Thierry Paquot rabane, philosophe, professeur des universités à Paris, auteur, éditeur et producteur, a écrit un livre appelé Eloge du luxe : De l’utilité de l’inutile en vente à 11,40€ sur amazon.fr, plus que 2 exemplaires en stock et 5 en occasion!

Le fait étant que je suis malade et que donc, je n’ai absolument strictement aucune envie, même la moindre plus petite, de rédiger trois belles, luisantes et scintillantes pages bien chiadées sur le thème « De l’utilité de l’inutile »,  je vais plutôt vous raconter (enfin, à toi, ma sœur, vu que tu es ma seule lectrice <3), de manière concise et efficace (ahem), comment l’inutile soulage mon mal être!*
 Je me retrouve donc chez moi, sortie plus tôt de mon stage, certainement assez malade pour que, ma peau devenue hypersensible, le contact de mes draps me fasse mal! (la couverture me gratte! ahahah… désolé T_T)

Au lieu de me tordre de douleur sous ma couette, je décide donc de faire… ma geek!

(alors, grande sœur, tu ne sais peut-être pas ce que c’est, mais je te résume, en gros : c’est une personne qui passe son temps devant l’ordi, emploi des termes informatiques s’apparentant à du chinois pour sa famille – ou du français si la famille est chinoise – et rigole toute seule devant son écran… en très très gros)

Je prends donc mes pois au wasabi, mon coca et je squatte ton l’ordinateur!

Et c’est là que l’inutile prend toute son utilité…

Grande sœur, Ô toi ma grande, belle, unique lectrice (c’est une qualité en soi) et intelligente sœur, connais-tu le site internet BashFR.com ?
Non?
C’est normal!
Ca veut dire que tout n’est pas encore perdu pour toi!
Malheureusement, moi je connais ce site.
Et voilà que je rigole toute seule devant l’écran.
Et même toute seule dans la maison devant l’écran! (ils sont chez Nina et Olivier)

BashFR est un site internet regroupant des « bons mots » (des vannes) qui se disent (s’écrivent) sur les chats (qui se prononce « tchat »!).

En gros, ma sœur, les trois quarts, tu peux pas comprendre.

Mais voilà, je me bidonne et p*t**n ça fait du bien !!! XD

C’est ici que je voudrais élargir le sujet.

Car toi, Ô toi ma grande, belle, unique lectrice et intelligente sœur, je suis quasiment certaine que tu connais ce poème La Terre est bleue comme une orange de Paul Eluard.
Et voici qu’en lisant le ramassis de conneries de BashFR, je tombe sur ce merveilleux dialogue, entre « ceacy » et « remram44 », que je me permet d’emprunter :

Dialogue

<ceacy> Mais ma journée fut bonne : l’auteur principal d’Ogre m’a aidé à résoudre un problème. Lui, EN PERSONNE (et en moins d’un post)
<ceacy> C’est un Dieu ! (un peu comme les carottes)
<remram44> (c’est pas les bananes ?)
<ceacy> Non, les carottes sont divines, mais les bananes sont libres.
<remram44> ah…
<remram44> faut que tu expliques là
<ceacy> Y a rien à expliquer, c’est comme ça.
<ceacy> Tu comprends, une carotte, c’est orange. Or, la terre est bleue comme une orange, donc les carottes sont forcément plus bleues que la Terre, et par conséquent supérieures.
<ceacy> Une carotte est donc supérieure à la Terre ; vu sa taille, c’est ainsi un concentré hallucinant de puissance et de perfection
<Enlil_pala> mais, on peut dire pareil pour une banane….
<ceacy> Une telle densité de magnificence ne se retrouve que chez les dieux (et moi), et, comme je ne suis pas une carotte, les carottes sont des dieux.
<ceacy> Non, car la banane est JAUNE
<remram44> donc pas comme la Terre, CQFD
<ceacy> Demain, nous verrons pourquoi une pastèque vaut mieux que deux tu l’auras.

Voilà, ce site BashFR est bel et bien totalement inutile. Et c’est ça qui est bon !

De plus, cher « ceacy » et « remram44 », sachez que nous sommes tous ici (ce qui se résume à deux personnes de la même famille) impatient de lire « Pourquoi une pastèque vaut mieux que deux tu l’auras. » !

Amitiés

Gassialicious.

PS : j’y résiste pas, une dernière, absolument délicieuse…

<Lestat> Programme moi un mouton.

とらや

Voici un devoir assez court d’analyse stratégique (ça fait pompeux comme ça, mais en fait, c’est assez léger…)
J’ai choisi la stratégie de spécialisation, illustrée par le cas de la maison Toraya.

Notez au passage : lorsque j’ai cherché l’adresse mail de ma prof sur internet, j’ai trouvé, non pas son Facebook, mais… son livre! Une de nos meilleures profs est en effet l’auteur(euse?) de l’ouvrage Strategie de perennite de l’entreprise (oui, je lui fais un peu de pub! ).
J’avais choisi la stratégie de spécialisation sans même savoir qu’elle en avait fait le thème de son livre!
Du coup, j’ai un peu honte, j’espère qu’elle ne sera pas trop dure envers mon – maigre – travail…

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STRATEGIE DE SPECIALISATION

 

I. TORAYA, une entreprise hénokienne
La maison Toraya est l’une des plus anciennes pâtisseries traditionnelles du Japon : son commerce de pâtisseries « wagashi » débuta au milieu du XVIème siècle.

Les wagashi sont des pâtisseries japonaises à base de sucre de canne, de haricots japonais (azuki), de farine de riz et de blé et d’agar-agar.

Encore aujourd’hui fournisseur officiel de la Cour, Toraya s’installa à Kyoto tout d’abord, puis suivit la famille impériale à Tokyo lorsqu’elle devint la nouvelle capitale en 1869. Toraya possède près de 80 magasins et salons de thé à ce jour : à Kyoto, Tokyo et ses alentours ainsi qu’un salon de thé à Paris. Toraya, ouvrit sa boutique parisienne en 1980 dans le but de promouvoir la tradition des Wagashi en France.

Le président actuel de Toraya représente la 17ème génération de la famille fondatrice, la famille Kurokawa, assurant ainsi la pérennité de cette ancienne maison pour qui l’héritage et la tradition sont des valeurs primordiales.

II. La stratégie de spécialisation

Cette stratégie repose sur la maîtrise d’un métier, un savoir-faire que l’entreprise possède déjà.
Le principe est celui de la concentration des forces.

Toraya étant fournisseur de la famille impériale japonaise, la maison se positionne dans le haut de gamme.

Toraya fabrique ses gâteaux selon des procédés modernes, grâce à des technologies avancées.
La maison conserve cependant les techniques artisanales pour la confection des Namagashi, gâteaux frais de saison, qui, travaillés par des pâtissiers confirmés, sont des créations artistiques.

Toraya met un point d’honneur à garantir le meilleur niveau de qualité. La maison a même lancé en 2001 un projet nommé «Toraya V Vision» destiné à diffuser la philosophie et les valeurs de son management dans la société, auprès de sa clientèle et de ses collaborateurs. Trois points constituent ce projet : l’offre d’une satisfaction maximale aux clients, l’amélioration de la responsabilité sociale et de l’épanouissement, et enfin l’enrichissement de la vie des employés selon les talents et les capacités de chacun.

Toraya se positionne sur un savoir-faire, une renommée et une philosophie caractéristiques et solides.
La maison est peu étendue géographiquement : ce choix est du à la pertinence de son extension. De plus, elle a su adapter son offre aux nouveaux consommateurs qu’elle a ainsi touchée.

A. Extension géographique pertinente et adaptation de l’offre

Le nombre de magasins présents au Japon s’élèvent à plus de 70. Ce qui est paradoxalement peu pour un pays tel que le Japon. Leur positionnement est ainsi clairement dans le haut de gamme.

Les boutiques et salons de thé de Kyoto et Tokyo correspondent à une logique historique.

L’ouverture de la boutique et salon de thé de Paris en 1980 s’inscrit dans une logique d’écrémage : la confrontation de la renommée de la maison au Japon et la volonté de faire connaître l’art des wagashi dans la capitale française.

L’offre de la boutique parisienne a su d’adapter aux besoins du consommateur local.

– L’association des wagashi et des thés japonais dans une ambiance « zen » a été la première offre. Toraya se positionne alors comme un lieu de repos dépaysant. Les parisiens viennent y chercher le calme et le raffinement japonais. Ce positionnement qualitatif et alors exclusif (première pâtisserie japonaise à Paris) permet au salon d’afficher des prix plus élevés (4€ pièce). L’offre est très particulière et correspond à une niche, les prix sont acceptés.

– La boutique va par la suite proposer des pâtisseries mélangeant produits japonais et goût occidental (mélange du chocolat et du thé vert par exemple, ou encore sous forme de macarons). La combinaison est réussie et là encore bien reçue par le marché.

– Nouvelle adaptation lorsque des repas sont proposés. Ce sont des repas traditionnels japonais. Ils affichent des prix abordables pour Paris, tout en étant très qualitatifs (jusqu’à 25,60€)

Toraya est alors perçue comme un lieu reposant où la restauration est saine : des plats équilibrés, des pâtisseries peu sucrée, peu de matière grasse.
Les prix sont plus élevés que dans un autre établissement et l’offre est très qualitative.

De plus, élément capital de l’environnement actuel de Toraya, on assiste aujourd’hui à une vague « bio » et une nécessité du respect de l’environnement à laquelle Toraya répond par nature : les wagashi sont en effet basés sur les saisons, utilise des ingrédients naturels et l’esprit de la maison correspond à des idéaux écologiques.

Si au Japon ce comportement « écologiste » est présent dans la culture même et le simple respect de la tradition conduit à une image éco-respectueuse, la tendance est jeune en France et bénéficie d’un effet de « mode », particulièrement à Paris, capitale à l’atmosphère polluée.

B. Environnement concurrentiel

Au Japon, les produits de substitutions sont nombreux. Les wagashi ne sont pas l’exclusivité de Toraya. La maison est toutefois positionnée dans le très haut de gamme au Japon. Sa notoriété lui permet des marges plus importantes que ses concurrents.

A Paris, la boutique-salon de thé n’a aucun concurrent direct. En effet, aucun salon de thé n’offre la même combinaison de dégustation de thé vert, de wagashi, de repas et de desserts traditionnels. La concurrence éventuelle réside dans les salons de thé qui sont légion à Paris ainsi que dans les épiceries japonaises.
Cependant, l’offre ne correspond ni à la même qualité de produit et de service, ni à la même notoriété.

La concurrence la moins indirecte serait alors les grands pâtissiers parisiens comme, par exemple, Pierre Hermé. Toutefois, cette concurrence les place mutuellement dans le haut de gamme, dans une sorte de « concurrence vertueuse » : ils sont placés sur un même pied d’estale sans que cela désavantage l’autre.

Point faible de la stratégie de spécialisation, la menace d’entrants potentiels est fortement présente. Ceci dit, l’entrant potentiel doit bénéficier d’un savoir-faire déjà important et d’une bonne connaissance du nouvel environnement. Or Toraya a profité d’un effet d’apprentissage et à su adapter son offre grâce à son expérience sur le marché.

III. Une collaboration profitable

Depuis sa création, Toraya a fait preuve d’un savoir-faire important et a profité d’une niche en devenant fournisseur de wagashi de la famille impériale japonaise. Leur démarche ne consiste pas seulement dans un met de consommation mais dans une approche artistique et intellectualisée de la pâtisserie. La France, et particulièrement Paris, connue au Japon pour sa gastronomie, est un terrain favorable à cette intellectualisation de la nourriture. L’ouverture du salon de thé parisien coïncide à une stratégie de spécialisation qui assure la pérennité de l’entreprise.

Avant hier, mercredi 15 avril 2009, se déroulait le concours Passerelle 1 pour les bac +2 souhaitant intégrer les écoles de commerce de la banque Passerelle (dont l’ESC Montpellier, alias Sup de Co). Concours auquel je n’ai bien évidemment pas pu m’empêcher de participer.

 

Voici un petit compte-rendu de cette journée… de cette journée… comment dire… ahem, de cette journée, quoi!

 

Réveil réglé à 5h30, levée à 6hetquelques.
Je vous passe l’étape lentilles(pour y voir)-pipi-douche-habiller-manger.

Pendant cette étape que je vous passe, j’ai une vision! Sisi! Je me dis que je sens bien un thème religieux pour la synthèse de dossier.

Bref.
Arrivée au Parc des Expo. vers 7h.
Des gigas travaux sont en cours.
On s’approche (oui papa, on peut rouler là où on a pas le droit d’habitude… « il en faut peu pour… ») histoire de zieuter les panneaux d’annonce des travaux. Violet sur noir, on y voit pas grand chose. Un stade. Et écrit tout en bas « 54 M€ ».
Bam.
Dans les dents.
Re-bref.
7hetquelques, je rejoins M.
Je vous passe l’étape papote-waiting-enter-marche.
La salle d’exam, on est répartis par « ilots », par option.
 

 

 

Je vais pour m’installer, et première constatation : avec ce classement par option, on peut voir clairement que nous sommes 2 à avoir choisit l’épreuve « Créativité et Gestion de Projet ».
2. « Deux » en toute lettre.
Sur une centaine de candidats.
Eheh, on est maso ou on ne l’est pas hein!
Comme pour confirmer mes dires, deviner la lettre de mon « ilot »? M… Comme Maso!

 

La prof qui s’occupe de notre ilot est adorable, on est que 9, tout va bien.

 

8h – 10h : Synthèse de dossier. Le dossier porte sur le repos dominical / le travail le dimanche. Thème religieux? En quelque sorte! Et seulement 9 documents! Mon plan m’a l’air un peu simpliste, mais en même temps, c’est le but et j’en suis plus ou moins contente.

 

10h30 – 12h : Anglais. Arg. Beaucoup de vocabulaire qui est peu utilisé en règle générale. C’est vraiment une épreuve d’écrémage, non pas de mesure de compétence. La partie compréhension de texte se passe mieux.

 

12h : mangeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeer!!!
Direction le centre commercial d’à côté avec M. (mon amie hein, pas l’ilot!)

Je vous passe l’étape commande-s’assoire-manger-rigoler.
Petite balade, l’esprit rebelle de l’entre-deux-épreuves-de-concours nous rattrape et on finis avec des oreilles de chat sur la tête.
Pas d’commentaires.

Je vous passe l’étape on-décolle-du-centre-marche-vers-le-parc-non-monsieur-ce-sont-des-oreilles-de-chat-pas-de-lapin-retour-au-parc.

14h – 16h : Epreuve au choix. Sujet de Créativité et Gestion de Projet ».
Et là, bonne blague.
Je précise pour mémoire que nous sommes la première année de concours à avoir cette épreuve. Donc pas d’annales. Donc peu d’étudiants assez c** pour prendre une épreuve pareille. Que 2 d’ailleurs. Ma voisine d’en-face et moi-même.
Le sujet donc. Surpriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiise ❤
C’est exactement le cas AZF. Je m’attendais à devoir gérer une inondation, un désistement, une rupture de stock ou de contrat ou quelque chose dans ces eaux là… Mais devoir gérer une explosion dans un hangar de stockage de produits chimiques faisant un trou de 50x10m, 20 morts, 10 blessés, dégâts matériels, blessés « civils », presse nationale, mauvaise manip d’un sous-traitant, etc…
Situation extrêmement courante pour un étudiant bac+2.

AAAAAAAH !!!!
Bon.
On respire et on gratte.
Du coup, c’était la meilleure « épreuve » de toute la journée : je me suis simplement régalée !
Apparemment, je suis maso au point d’aimer gérer des problèmes, que ce soit les miens ou ceux des autres !
Je finis à 15h30, sortie 15h40.

 

16h30 – 18h30 : La « pire » épreuve de toute.
Culture générale : j’ai honte… Malgré le fait que je sois curieuse de tout, ce n’est pas encore assez pour compenser mes lacunes scolaires! (j’ai bien une spécialité, le Japon, mais la personne qui a créée le test est plus branchée Afrique, administration et cinéma français underground…)
Mémorisation : 1er texte sur le don en France, 2ème texte sur le secteur automobile, 3ème texte sur le Gaokao. Bizarrement, je me souviens mieux du texte au thème chinois que des 2 autres.
Algèbre : ahahahah…. Si l’épreuve avait durée 2h et pas 45min, éventuellement, j’aurais pu faire un bon score…
Logique : la plus réussie de toutes certainement. Surtout les suites de lettre et de mots.

18h45 : C’est finiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis ❤

 

Résultats le 15 mai.

Alea Jacta Est !

Logographe n.m. (gr. logos, discours, et graphein, écrire). 1. Historien antérieur à Hérodote. 2. ANTIQ. GR. Rhéteur qui rédigeait pour autrui des accusations ou des plaidoiries.

 

Vraiment, ce Petit Larousse illustré 1994 en couleur n’aura de cesse de nous étonner et de nous passionner… Le prochaine fois je vous dis qui était Hérodote et je donne la définition de rhéteur! (Soyons fou)

Bon, érudition mise à part, moi je ne date pas de la Grèce antique et je vis avec mon temps! J’ai donc créé un blog…  Oui, mais pas n’importe lequel! Un yaplog! Autrement dit, un blog japonais!!!

C’est totalement inutile et mignon, donc indispensable!

Attention, racontage de vie-que-tout-le-monde-s’en-fou!

http://yaplog.jp/gassialicious/

 

Au prochain épisode, de la nécessité du futile! 

*petite musique Arte avec en écho :   » Die Notwendigkeit der vergeblich… » *

Mot Fort(uit)

Réémetteur n.m. Télécomm. Emetteur servant à retransmettre les signaux provenant d’un émetteur principal.

 

Après ce furtif mais néanmoins révélateur aperçu du contenu de l’irremplaçable Petit Larousse illustré 1994 en couleur (s’il-vous-plait!), j’aimerais moi aussi transmettre un message.

Lorsqu’on vous propose une soirée pizza.
Chers et Chères ami(e)s.
Vous qui êtes atteint(e)s par la Crise (oui oui, avec la majuscule).
Je comprends, que dis-je! Je compatis à votre besoin urgentissime et irrépressible de faire des économies.

MAIS!!!

Oui, la pizza en boîte de monop’ c’est moins cher…

C’est même vraiment moins cher…
Mais c’est surtout vraiment moins bon!

 

De cuir et d’argent…

Voici un texte dont je reste insatisfaite…

Il s’agit d’un devoir sous forme de mini-journal. Nous avions le choix du sujet. L’idée étant la totale prise de position, contrairement aux textes neutres qu’on nous demandait jusqu’ici.

J’ai choisis le thème de l’artisanat de luxe car je voulais un sujet léger, exit les études socio-politico-économique prise de tête qui correspondent à notre domaine de gestion de l’entreprise. Je pensais aussi intéresser mon binôme. Résultat, celui-ci reste persuadé que le luxe c’est du made in China et que c’est le grand méchant loup qui pollue la planète et ruine les pauvres…

Enfin, j’aimerais des critiques sur cet article. J’ai besoin de recul… et certainement de plus d’organisation… de plus je ne peux pas dépasser cette longueur de texte.

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De l’Art et du Luxe


Ici, pas de « blingbling ». Mais le Beau. Le Beau dans l’aspect d’un objet, en sa qualité et en son histoire. Toute une âme. Quelque part dans un recoin, l’artiste a apposé sa marque personnelle… De la main de l’artisan, naquit l’objet de luxe.

 
Car l’artisanat de luxe c’est, avant tout, de l’artisanat. Oui, madame ! Oui, monsieur ! Et même de l’art. Le savoir-faire en fait poussé à sa perfection.

Et malgré son image futile – certes le mot « luxe » lui-même est lié à la futilité – la qualité de l’artisanat de luxe vise la durabilité. Un bijou de haute joaillerie doit pouvoir se passer de génération en génération. De même qu’un sac, un stylo plume ou une montre. Un bracelet en argent massif va se patiner et garder son caractère, de mère en fille. En ce sens, l’artisanat de luxe rejoint les idées actuelles de développement durable : garder un objet pour des générations. C’est « inutile », mais ça reste. Et c’est beau.

Les maisons de luxe elle-même ont pour but le « développement durable ». Elles se doivent de s’adapter à l’air du temps en conservant leur âme. Elles sont en recyclage constant sans pour autant changer radicalement d’image.

La haute couture de Dior, de Chanel ou d’autres, a un caractère propre, une touche indissociable du nom de la marque. Un créateur prenant la relève ne peut se permettre de totalement redéfinir la marque, mais il la fait toujours évoluer.

Ces maisons ont influencées leurs époques et accompagnées les grands évènements des siècles. Elles sont, par exemple, témoins et acteurs de l’émancipation des femmes.

On retrouve même certaines maisons du luxe parmi les entreprises Hénokiennes, ces entreprises de plus de 200 ans. On y compte la soierie française Jean ROZE, depuis 1650, l’orfèvre Mellerio dits Meller, depuis 1613, les liqueurs DeKyuper, le producteur de tissus italien Lanificio G.B. Conte et même Hoshi Ryokan, une auberge traditionnelle japonaise  – un endroit de luxe au Japon – depuis 718 !

Mais où commence le luxe dans l’artisanat ?

Certainement lorsque l’artiste est rodé. Lorsque le savoir-faire acquiert un tel pointillisme et une telle âme que sa valeur revêt sa préciosité. Le luxe peut même devenir une motivation sociale.

Même si la définition du luxe est parfois floue, le critère pour une entreprise reste d’être fidèle à ses origines, à sa personnalité, d’offrir le Beau et d’établir une véritable relation avec sa clientèle.

La maison Hermès a récemment donné l’occasion à ses clients de voir ses artistes à l’œuvre.

Ambiance feutrée à la boutique.

Le cœur bat. Le fil perce la peau. Le ballet commence. Un fil par-dessous, un par-dessus, ils s’entrelacent en un même point, enfermant dans une étreinte solide les deux pièces de cuir. La couture prend le temps qu’il faut : le geste est sûr, la technique précise, le résultat d’une solidité à toute épreuve – surtout celle du temps.

Dix-huit heures de travail plus tard, la pièce est née. Les femmes la porteront fièrement au bras. Elégant et intemporel. Le classique sac Kelly de Hermès.

La maison continue de ravir les femmes – et les hommes – de ses objets de cuir, d’argent, d’or, de soie et de cashmere.

Il était une fois, l’Art…

Anouk Surmenian

Sources : http://www.henokiens.com/

Me voilà devant ma copie.
Pendant que les autres remplissent des pages, je constate ma propre ignorance scolaire et je ne peux que m’en blâmer.
Je me demande alors ce qu’aurait été la situation si je savais mon cours.
Je remplirais moi aussi des pages, ou pas tellement, mais surtout, je serais satisfaite de moi-même.
Et surtout, surtout! J’aurais l’accès à un nombre à deux chiffres sur mon bulletin de notes!

Une chose cependant ne changerait pas.
Ce sentiment que je me permet d’appeler « de Panurge ».
Oui, un sentiment de Panurge.
Les moutons, ça vous parle?
Je suis là, parmis ces moutons qui recrachent gentiment et bien comme il faut l’herbe qu’on leur a demandé d’ingurgiter – gentiment et bien comme il faut.

Dix minutes avant la fin de l’interrogation, j’écris ceci. Plus des énormités sur ma feuille (verte, la feuille… quelle idée! N’a-t-on pas le droit de se corriger en toute discrétion? Le blanco sur du vert, du rose ou du jaune… n’avons-nous pas le droit à l’intimité de l’auto-correction? )

« On ne sait jamais : qui ne tente rien n’a rien! »

Ils apprennent et recrachent sans se poser de questions.

Je me pose des questions sans apprendre et encore moins recracher.

Je sais ce qu’il me reste à faire, n’est-ce pas?

T_T J’ai hoooonteuh

Internet by Gassia

A l’IUT, en première année, on a eu des cours de « Communication ». En somme, c’était des cours de français, certes très intéressants mais surtout utiles à faire prendre conscience que le niveau de français des français n’est plus ce qu’il était (sans blague! XD je vous apprend un truc, là! non?!).

Moi même je sens les lacunes et l’écart qu’il y a entre mon français et celui (sans aller chercher bien loin) de mes parents!

Pourtant, j’ai eu cette bonne et surprenante surprise lors d’un devoir de 2h. Nous devions rédiger un essai à partir d’un texte sur Internet. Pour une fois, les idées ont fusées et j’ai su les organiser. Je me suis régalée quoi! XD

Voici donc la bête, qui été accompagnée d’un 18 corrigé en 19 et de cette note de la professeure « et pourquoi pas! merci pour ce devoir bien construit, bien écrit. Une bouffée d’air! »

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Internet fait couler plus d’encre qu’il n’en utilise. Du courrier aux achats, en passant par les cours, le tout en ligne, internet occupe une bonne partie de notre quotidien moderne.
Mais cet outil n’est-il que facilités et libertés ? Ne nous expose-t-il pas à de nouveaux risques ou à des dangers dont nous avions appris à nous protéger ?
Internet tend à être reconnu comme outil d’information et de communication. Mais il a, comme chaque outil, ses défauts et ses limites, même avec un mode d’emploi.

Depuis l’arrivée d’internet dans les foyers, le petit Robert prend la poussière. Les dictionnaires, les encyclopédies sont consultables d’un clic. Finies les heures passées dans cette immense et sombre bibliothèque à parcourir les livres de cette pile interminable pour vous entendre dire : « Ce livre a déjà été emprunté, revenez dans une semaine. ». Fini. Maintenant on « tape » sur Google qui cherche (et trouve) pour nous, on demande à Wikipédia et le trésor d’information se révèle à votre regard reconnaissant. Petit bémol tout de même, la source quasi-intarissable d’informations de « Wiki » n’est autre que ses utilisateurs. Ainsi l’information risque d’être faussée. Qu’importe, d’autres utilisateurs peuvent corriger et les sites web sur le sujet ne manquent pas. De même pour les sites de vente en ligne qui sont légions : Ebay, Amazon, Vente Privée, etc. La banque aussi, s’informatise. Les comptes sont consultables en ligne, certaines banques n’ouvrent même que sur internet, comme Bousorama Banque. La météo aussi : on attend plus que le présentateur ai fini sa parlotte. Trois clics et vous connaissez le soleil, la températue et les vents qui dicteront votre tenue du jour.
Tout va plus vite. La célébrité : de Kamini à Justice, ils se sont fait connaître par internet. Peut-être pas pour très longtemps, mais ils ont leur quart d’heure de gloire, qui, sait-on jamais, pourrait devenir demi-heure. Ou plus. N’oublions pas les pubs qui foisonnent sur les pages web, permettant de les financer. Ou les blogs qui ont permis aux hommes politiques de se rapprocher d’un nouvel électorat.

Oui, sur internet tout va très vite. Trop vite. Les informations privées ne le restent pas longtemps. Pour peu que vos « ennemis » aient un accès internet, vous pouvez dire adieu à votre vie privée. Tout comme vous pouvez dire adieu à votre compte en banque si vous avez à faire à des pirates informatiques doués. Soit, la sécurité informatique est de plus en plus développée. Mais s’il y a un besoin de sécurité, c’est bien qu’il y a des risques. « Il n’y a de caractères ineffaçables que ceux que la nature imprime. » disait Rousseau dans l’Emile. Mais il n’avait pas prévu internet. Certs l’informatique à permis la sauvegarde de documents anciens voués à la disparition par l’usure. Mais Laure Manaudou, elle, aurait bien aimé que ces 227 000 sites où s’étale son intimité partent en poussière. Il faut dire, derrière son écran on est bien, calé sur son tabouret, on se sent en sécurité. Ainsi les esprits malveillants n’hésitent plus. Ils escroquent, ils arnaquent, ils diffusent pour le voyeurisme, pour l’argent.
Les plus jeunes se trouvent ainsi exposés aux dangers dont les protégeaient leurs parents, sites pour adultes, pédophilie, etc. L’effeuillage va aussi plus vite : que ce soit de la vie privée mais aussi des corps. Comme ces jeunes filles, les Suicide Girls, qui malgré la dimension artistique, se retrouvent de moins en moins vêtues devant l’objectif. Un des risques dont on parle peu et qui est pourtant bien réel est la dépendance à l’internet, une vie coupée de la société vivante, une vie par correspondance.

Internet est un outil créé par et pour l’Homme. Ainsi y retrouve-t-on ses vertus et ses vices. Et malgré les risques non négligeable auxquels il nous expose, il reste une formidable technologie de communication.
A l’heure où le Monde s’éveille aux dangers du web et aux effets de la modernité sur l’environnement, ne pourrait-on, même un tout petit peu, douter de l’avenir d’internet ?